Coût du télésiège : 5,5 millions d’euros. A cela il faut rajouter 150.000 euros d’installation d’un transformateur pour la remontée, 250.000 euros pour réaménager la piste du Sommarel et enfin 400.000 euros d’installation de Gazex, ces systèmes de déclenchement préventifs d’avalanche dont s’équipent de plus en plus de stations de ski. Depuis plusieurs jours, c’est donc un véritable bal d’hélicoptères au-dessus du domaine skiable : « Pour l’entreprise qui monte le télésiège, tous les pylônes ne sont pas accessibles en camion. Ils sont obligés de faire appel à des entreprises d’hélicoptères notamment pour couler les massifs en béton », poursuit Guy Bochatay.
Et fin août-début septembre, c’est l’artillerie lourde qui interviendra : un hélicoptère Super Puma d’une entreprise suisse interviendra sur le chantier. Il procèdera au levage de la ligne. « Au niveau de ses capacités de levage, c’est le seul à pouvoir lever jusqu’à 4,5 tonnes dans la mer, et 3 tonnes en altitude, c’est-à-dire une tête de pylône », explique le directeur du domaine skiable. Les travaux pour le télésiège du Sommarel s’échelonneront jusqu’à la fin du mois de septembre. Pour une mise en service pour l’ouverture, le 21 décembre prochain.
A noter que dans le futur, un troisième téléski pourrait être démonté. Des discussions sont en cours, notamment sur celui des Veaux qui fait actuellement doublon avec le tout récent télésiège du Pré du Renard.