Hautes-Alpes / Planeur disparu : opération de recherches exceptionnelle

Située entre Châteavieux et la route de Luye, elle mobilise actuellement 100 militaires du 4ème Régiment de Chasseurs de Gap, une trentaine de gendarmes et le même nombre de sapeurs-pompiers, équipés d’engins motorisés.

Hautes-Alpes - Un dispositif exceptionnel est en place depuis ce jeudi matin, suite à la disparition d’un moto-planeur blanc, de modèle DG 800 et immatriculé en Suisse, la même nationalité que le pilote, âgé de 56 ans. Il a décollé de Gap-Tallard mardi à 12h30. Il devait effectuer, selon un ami resté au sol, le « parcours des combattants », un itinéraire classique, qui relie Tallard, Curbans, Céüze, le Pic de Bure, le Grand Morgon, avant un retour sur Tallard par le Mont Guillaume. Le pilote à 400 heures de vol à son actif. Il n’est pas des plus expérimentés, sans être pour autant un novice.

Mais très vite, après le décollage, le planeur a disparu des radars. Sa balise n’a émis que deux signaux, très faibles, ne permettant pas de localiser l’appareil. Aucun témoin n’a permis, non plus, de localiser le planeur. Plus de 20h de recherche, avec quatre hélicoptères et une douzaine d’équipes au sol ont eu lieu mercredi, sans succès. Le seul élément sur lequel s’appuient les services de la Préfecture, c’est son téléphone portable. Il émet toujours un signal. C’est lui qui a permis de définir la zone de recherche. Elle fait environ 3km sur 1km. Elle est très boisée, avec des ravines importantes.

Située entre Châteavieux et la route de Luye, elle mobilise actuellement 100 militaires du 4ème Régiment de Chasseurs de Gap, une trentaine de gendarmes et le même nombre de sapeurs-pompiers, équipés d’engins motorisés. Dans les airs, un Super Puma et un hélicoptère Fennec. Ils vont scruter le sol, arbre par arbre, en quasi vol stationnaire toute la journée, pendant que les troupes avanceront progressivement au sol. Toute la zone devra être ratissée aujourd’hui. C’est en tous cas la volonté, affichée ce matin par le Préfet des Hautes-Alpes, Jacques Quastana.

Evidemment, le plan SATER de recherche d'un aéronef en détresse a été déclenché. La Préfecture qui a ouvert son centre opérationnel départemental.