Alpes du Sud : fond de désaccord sur les manifestations du 1er mai

Le rejet de l’amnistie pour les syndicalistes et les accords interprofessionnels pour l’emploi seront au cœur des manifestations du 1er mai.

Alpes du Sud - Comme chaque année à l’occasion de la fête du travail, les syndicats s’apprêtent à manifester. A Gap, la CGT, FSU et Solidaires des Hautes-Alpes organisent un rassemblement. «Â Il y a la question de la loi d’amnistie. C’est la première fois qu’un gouvernement de gauche ne va pas faire voter une loi d’amnistie pour les syndicalistes qui sont poursuivis dans le cadre de mobilisation syndicale. C’est un mauvais signe adressé au monde du travail. On va aussi se mobiliser contre le projet de loi, encore en cours de discussion, dit de sécurisation de l’emploi mais qui met à mal le droit du travail et les possibilités pour les salariés de recourir au Tribunal des Prud’homme par exemple. On va aussi se mobiliser sur les revendications par rapport au pouvoir d’achat ou aux salaires », a confié Philippe Cottet, secrétaire général de l’Union Départemental CGT des Hautes-Alpes au micro Alpes 1.

A Gap, le départ de cette manifestation est prévu à 10h 30 place de la République. Le cortège se déplacera ensuite dans la ville pour arriver au parc de la Pépinière.

Mais ce 1er mai est avant tout marqué par des différends entre syndicats. En cause, l’accord de « sécurisation de l’emploi ». A Gap, la CGC ou la CFTC n’ont pas souhaité se joindre au mouvement des leurs confrères. Une situation similaire dans les Alpes de Haute-Provence. La CFDT et l’UNSA ont préféré organiser un pique-nique sur le plateau de Ganagobie plutôt que de créer des tensions au sein d’une manifestation plus globale.