Hautes-Alpes : des solutions levées pour l’A51 ?

Karine Berger dépoussière le dossier de l’A51. La députée des Hautes-Alpes a invité ce lundi le directeur général de Vinci Concessions, Louis-Roch Burgard, et Philippe-Emmanuel Daussy, le PDG d’Escota. Une réunion dont certains leviers pourraient avoir été mis en place.

Hautes-Alpes – « C’est un retour au point zéro ». Karine Berger, députée des Hautes-Alpes, semble s’être approprié le bébé de l’A51. Ce lundi, en compagnie du sénateur du département, Pierre Bernard-Reymond, elle a rencontré le directeur général de Vinci Concessions, Louis-Roch Burgard, et Philippe-Emmanuel Daussy, le PDG d’Escota. Si aucun élément définitif ne peut être donné, pour l’élue le dossier est désormais clair : « la réunion a été enrichissante car les éléments techniques et financiers ont tous été mis sur la table et ont tous été éclairés », explique t-elle en exclusivité sur Alpes 1.

La prudence reste de mise pour l’instant, mais des solutions techniques se profilent… et pour la députée, la solution à long terme sera un tracé par l’est et un ouvrage fait dans son intégralité. « Il est hors de question d’aller par petits bouts et de céder à la volonté de faire un bout sur l’Avance. Soit on obtient l’accord sur l’ensemble du tracé, soit la bataille continuera ».

En 2010, une idée avait émergée : celle de réaliser l’autoroute sans participation financière de l’Etat ou des collectivités locales, en prolongeant de 10 ans les concessions. Mais plusieurs barrières juridiques empêchent l’avancée du dossier. Désormais, plusieurs étapes sont fixées : « repréciser par écrit au Ministre des transports quel est notre projet et quelles pistes nous envisageons sans passer par les concessionnaires. Puis rencontrer la commission d’évaluation du Schéma National des Infrastructures de Transports à laquelle nous allons présenter un dossier étayé juridiquement, financièrement et politiquement », conclut-elle sur Alpes 1.

A noter que la commission d’évaluation du SNIT a désormais comme priorité, selon le gouvernement, les transports du quotidien. Ses recommandations seront remises d’ici quatre mois, puis présentées devant les Commissions compétentes du Parlement.