« Il est nécessaire, pour assurer la
gestion de la végétation, dans cette région où ça pousse bien, de faire deux
passages de débroussaillage. Et il vrai qu’aujourd’hui, si l’on fait appel aux
animaux, ces passages sont diminués au niveau mécanique. Les chèvres ont une
facilité d’accès sur ces pentes de 40% qui est tout à fait avantageuse »,
commente à la radio Alpes1 Vanessa
Houdar, responsable environnement pour RTE Sud Est.
Une convention pour trois ans a donc été signée entre RTE, la commune de Saint-Maurice et l’éleveur Henry Gueydan. « C’est dans l’air du temps et ça me plait de faire cette expérience. Donc là on m’a proposé de me fournir les clôtures et puis après je pense que j’aurai une légère indemnité. Bien que ce soit du travail en plus parce que le printemps ce n’est pas le gros de mon activité. Mes chèvres, là où j’habite, je les envoie dans la colline et elles reviennent le soir, là c’est un travail supplémentaire mais c’est bien. »
RTE utilise déjà des vaches ou des moutons notamment en Bretagne, mais l’utilisation de chèvres est bien une première en France.