Alpes du Sud - Aurait-elle été le témoin d’un phénomène étrange ? Voire extraterrestre ? C’est la question qui se pose après qu’une femme ait contacté la gendarmerie mardi matin, vers 8h30, apercevant au loin un nuage suspect au-dessus de la montagne de Blaux, près de Curbans dans les Alpes de Haute-Provence. Ce nuage formait un filet, dont le corps était blanc et le panache noir. Il se déplaçait en direction du sol, avant de disparaître. Le parquet de Gap a immédiatement été avisé, puis le GEIPAN, Groupe d’Etudes et d’Informations sur les Phénomènes Spatiaux Non Identifiés.
Cet organisme, dépendant du CNES, Centre National d’Etude de l’Espace, a été conçu pour répondre aux interrogations de la population sur des phénomènes surprenants. Son but : les expliquer. 200 cas sont recensés par an. 37 % sont identifiés. Il peut s’agir par exemple de phénomènes atmosphériques, d’artifices, de chutes d’engins, et très souvent de lanternes thaïlandaises. Mais 41 % ne sont pas identifiables, faute de données. Et 22 % ne sont pas identifiés et jugés inexpliqués après enquête.
Une enquête a été ouverte par le GEIPAN sur ce nuage observé au-dessus de Curbans. La femme témoin a été auditionnée, ses photos vont être observées. « Le cas n’est pas étrange, ça reste un phénomène lointain. Il est de niveau moyen sur l’échelle de l’étrangeté. Nous allons voir sur le terrain pour tenter de trouver des éléments, ou voir s’il n’y a pas eu des feux ou des exercices militaires », précise Xavier Passot, le responsable du GEIPAN.
A noter qu’une enquête de ce type peut parfois durer 15 ans, si de nouveaux éléments viennent à être soulevés. En 2010, 99 cas ont été observés en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et traités par le GEIPAN. C’est la première région de France, avec l’Ile de France, à observer autant de ces phénomènes.
Cet organisme, dépendant du CNES, Centre National d’Etude de l’Espace, a été conçu pour répondre aux interrogations de la population sur des phénomènes surprenants. Son but : les expliquer. 200 cas sont recensés par an. 37 % sont identifiés. Il peut s’agir par exemple de phénomènes atmosphériques, d’artifices, de chutes d’engins, et très souvent de lanternes thaïlandaises. Mais 41 % ne sont pas identifiables, faute de données. Et 22 % ne sont pas identifiés et jugés inexpliqués après enquête.
Une enquête a été ouverte par le GEIPAN sur ce nuage observé au-dessus de Curbans. La femme témoin a été auditionnée, ses photos vont être observées. « Le cas n’est pas étrange, ça reste un phénomène lointain. Il est de niveau moyen sur l’échelle de l’étrangeté. Nous allons voir sur le terrain pour tenter de trouver des éléments, ou voir s’il n’y a pas eu des feux ou des exercices militaires », précise Xavier Passot, le responsable du GEIPAN.
A noter qu’une enquête de ce type peut parfois durer 15 ans, si de nouveaux éléments viennent à être soulevés. En 2010, 99 cas ont été observés en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et traités par le GEIPAN. C’est la première région de France, avec l’Ile de France, à observer autant de ces phénomènes.