Législatives 2012 : la circonscription de Joël Giraud lui sera réservée

Le député maire de l'Argentière la Bessée était l'invité d'Alpes 1 Live ce lundi midi

Hautes-Alpes - Un débat des primaires citoyennes bon sur le fond, mais qui manquait de discussions sur l’avenir des territoires et l’Europe Fédérale. Voilà le bilan établi par Joël Giraud, député maire PRG des Hautes-Alpes et Conseiller Régional. Il était l’invité d’Alpes 1 Live ce lundi midi. « Le problème de solidarité en Europe est très fort. Je voudrait que ce débat arrête d’être trop franco-français », a-t-il précisé sur notre antenne. L’élu est également revenu sur l’affaire Dominique Strauss-Kahn, qui selon lui « a déçu beaucoup de Français. J’attendais plus d’excuses. Quand on est porteur d’espoir, il y a des choses qu’il ne faut pas faire, il faut faire en sorte que ses pulsions personnelles ne passent pas sur le devant. Il n’en reste pas moins que sa dimension économique manque au débat aujourd’hui », a ajouté Joël Giraud.

Sur des dossiers plus locaux, notamment les législatives de 2012, il a réaffirmé sa décision de se représenter sur la 2ème circonscription des Hautes-Alpes. Circonscription qui serait réservé à l’élu du Parti Radical de Gauche. « Il y a toujours eu des accords entre le PS et le PRG qui préserve les sortants. Je suis tout à fait serein et très calme », a-t-il indiqué à la radio Alpes 1.

Joël Giraud est également revenu sur le chantier RTE, de près de 200 millions d’euros pour refaire le réseau électrique des Hautes-Alpes. Et notamment sur l’inquiétude d’habitants. Le député en appelle au dialogue : « J’espère que le dialogue va se réinstaurer sous l’égide des communautés de commune et que des solutions soient trouvées ».

Enfin, concernant les difficultés industrielles sur le nord du département (Aciéries et Fonderies de Provence, Extruflex ou MG Industrie), la faute revient selon Joël Giraud au réseau bancaire qui ne fait plus son travail. « Il faut qu’il y ait un levier qui soit mis en place par une politique nationale d’aide aux entreprises », a-t-il conclut.