Les Alpes de Haute-Provence n'échappent pas à la menace du moustique-tigre

Le département est référencé, par arrêté ministériel du 25 octobre, sur la liste des départements où le moustique-tigre constitue « une menace pour la santé de la population »

Alpes de Haute-Provence - Le département est référencé, par arrêté ministériel du 25 octobre, sur la liste des départements où le moustique-tigre « aedes albopictus », constitue « une menace pour la santé de la population », - Journal officiel du 06 novembre -. La préfecture des Alpes de Haute-Provence précise que « dans le cadre du plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, de nombreux pièges pondoirs ont été installés cet été et au printemps sur l’ensemble du département ». Un seul piège s’est révélé positif en juillet dernier à Entrevaux, mais le moustique-tigre « n’était pas porteur du chikungunya et de la dengue ».
Un relevé par mois est effectué, les pièges pondoirs restant négatifs. Selon Francis Charlet, médecin responsable de la veille et de la sécurité sanitaire à l’Agence Régionale de Santé Provence-Alpes-Côte-D’azur, « aucun cas de chikungunya et de dengue, n’ont été décelé à ce jour. Le moustique n’est plus présent dans le département actuellement ».
Une plaquette d’information, réalisée conjointement par la préfecture et le conseil général des Alpes de Haute-Provence, destiné aux habitants d’Entrevaux, a été distribuée cet été, précise l’Agence Régionale de Santé.