Alpes de Haute-Provence : une pétition sur internet après le meurtre de Jérémy

FAIT DIVERS / Déjà 503 signataires pour l’expulsion de la famille mis en examen dans le meurtre du Jeremy Mortreux

Alpes de Haute-Provence : L’Association Digne-les-Bains En Direct passe à la vitesse supérieure et lance une pétition sur le site citoyen mesopinions.com.

Après avoir réclamé l’expulsion devant la préfecture, lors de la manifestions de mercredi 25 juin, l’association lance une pétition à destination de la préfète des Alpes de Haute-Provence, Patricia Willaert.

Qui est l’Association Digne-les-Bains En Direct ?

C’est une association proche du Front National Dignois, mais qui n’a pas de porte-parole officiel. « Nous portons en effet cette démarche, mais nous n’avons rien à y gagner, tout le monde connait nos idées », nous assure Gilles De Valckenaere conseiller municipale FN d’opposition.

« La famille de Jeremy est dans le Nord et doit faire face, au-delà du deuil, à des dépenses conséquentes de l’ordre de 10.000 euros, nous avons demandés lors du conseil municipal un vote pour une aide exceptionnelle à la famille » (…) «  notre démarche est d’aider la famille, mais aussi que cette initiative soit reprise par l’entourage et les amis de Jeremy ».

Peut-on expulser des réfugiés ?

C’est ce que demande l’association pour deux raisons : « L’atmosphère dans la ville est lourde, cette mère se promène dans les rues de manière ostentatoire, avec un dossier à charge (ndlr : quatre membres d’une même famille, originaires de Bosnie-Herzégovine et habitant Digne-les-Bains, ont été mis en examen pour meurtre. La mère de famille a été placée sous contrôle judiciaire). Et au-delà de l’indécence du geste, je me demande jusqu’à quel point elle ne risque pas pour sa sécurité » déclare également Gilles De Valckenaere.

Sur ce sujet voilà ce que disent les textes : « Les Etats contractants n'expulseront un réfugié se trouvant régulièrement sur leur territoire, que pour des raisons de sécurité nationale ou d'ordre public* ». Il en revient donc à la préfète des Alpes de Haute-Provence de juger si la sécurité et l’ordre public sont menacés pour prendre sa décision.

*source : Agence des Nations Unies pour les Réfugiés