Hautes-Alpes : Debout la Gauche, contre « la politique à Papa » à Briançon

POLITIQUE / Christophe Pierrel, co-fondateur de Debout la Gauche donne rendez-vous aux déçus d’une certaine politique. Un mouvement encore embryonnaire, mais déjà critiqué sur la forme à Paris.


-Hautes-Alpes-

Le rendez-vous est donné par Christophe Pierrel ce mardi à 17h30 au Centre d’Oxygénation (CIPPA) avenue Jean Moulin, entouré du maire de Briançon, Gérard Fromm, et Vincent Faubert afin de « fixer ensemble les bases de notre action en actant la création de « cercles debout la gauche ! » sur tout le territoire régional. »

 

Debout la Gauche, ou la création d’un mouvement au lendemain de la défaite en PACA

Les trentenaires, Christophe Pierrel et Cécile Muschotti, ex-têtes de liste dans les Hautes-Alpes et le Var, et Ladislas Polski, président de l’Union régionale du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) lançaient mi-janvier « Debout la gauche ». Un mouvement destiné à rénover la politique en impliquant les citoyens. Un mouvement aux allures d’un Podemos en Espagne sur fond de « tableau blanc » où chacun pourra y inscrire ses propres idées et propositions. Avec cette formule déjà usée jusqu’à la corde, « faire de la politique autrement », que définit Christophe Pierrel sur Alpes 1 comme l’idée de « rénover les appareils qui font du politicien, pas de la politique (...) nous voulons être force de propositions à la région avec les citoyens. »

 

Un  mouvement qui en agace plus d’un

A l’image de l’un des cadres du PS, « Pierrel, il est gentil à vouloir tirer à boulet rouge et critiquer à tout va ce qui le nourri au quotidien auprès du Président, mais il faudrait qu’il redescende un peu sur terre (…) il en agace beaucoup avec cette approche donneur de leçon en dénonçant un fonctionnement anti-technocratique dans son propre parti sur fond de règne des baronnes et des barons locaux  et des pensées électorales (…) il n’est pas le premier à se lancer dans ce genre de diatribe post défaite électorale, mais vous verrez il rentrera vite dans les rangs comme beaucoup avant lui. »

Alors mouvement éphémère, à l’image d’ « Ambitions pour Gap » déjà créé par Christophe Pierrel à l’issue de la défaite des municipales sur Gap en 2014, dont le but était déjà de faire bouger les lignes à travers un renouvellement politique ou futur motion interne au parti socialiste ? Celui qui n’a pour le moment aucun mandat devra rapidement trouver un équilibre au risque de se bruler les ailes avant d’avoir décollé.