-Alpes du Sud-
Le bilan de la saison d’hiver 2014-2015 a été publié en détail dans le dernier numéro de Montagne Leaders, qui édite son traditionnel top 100. Après un hiver où pisteurs, nivoculteurs, dameurs, travaillent aux remontées mécaniques ou aux caisses, mécaniciens, dirigeants de stations en avaient appelé à tous les saints pour que la neige tombe, le magazine livre deux enseignements : le nombre de journées-skieurs a enregistré une baisse par rapport à l’hiver dernier (-2,7%) et le chiffre d’affaires reste globalement stable.
Les Alpes de Haute-Provence absentes du Top 30, quelques belles progressions dans les Hautes-Alpes
Si les stations des Alpes de Haute-Provence sont absentes de top 30, plusieurs stations des Hautes-Alpes parviennent à réaliser de belles progressions sur leurs recettes.
Si six exploitants haut-alpins font ainsi leur entrée dans le top 30 avec des chiffre d’affaires en progression, il n’en reste pas moins qu’il n’y a que quatre stations haut-alpines dans le classement des 30 premières stations françaises en termes de journées-skieurs.
L’essentiel des résultats :
La France redevient leader mondial du ski
Avec 53,9 millions de journées-skieurs, soit légèrement plus que les Etats-Unis, la France redevient leader mondial du ski. « C’est un signe positif, comme l’est aussi la stabilité de notre activité (en recettes) l’hiver passé, malgré un début de saison particulièrement difficile en termes d’enneigement », analyse Pierre Lestas, Président des Domaines Skiables de France. « J’y vois une preuve de la robustesse de notre modèle économique et de nos choix d’investissement, notamment la neige de culture qui couvre désormais 30% des pistes de ski françaises. »
Autre point positif : la décision du gouvernement, ce printemps, de ramener les vacances de printemps sur le mois d’avril. Cette modification s’appliquera dès l’hiver 2015/2016, et doit se conjuguer aux efforts de France Montagnes pour que le « printemps du ski » devienne une nouvelle saison dans la saison, et que les vacances de printemps retrouvent bientôt la place qu’on leur connaissait jusqu’en 2010.
Le président du syndicat des remontées mécaniques s’inquiète cependant de la faiblesse des investissements des stations cette année.