Hautes-Alpes : aucune noyade sur les plages surveillées, le SDIS 05 satisfait

SECOURS / La surveillance des plages s'est terminée ce dimanche. Malgré davantage de plages à surveiller, pour autant de pompiers, le bilan est plus que satisfaisant


Hautes-Alpes – Aucune noyade cet été sur les plages surveillées par les pompiers des Hautes-Alpes : le bilan nautique a de quoi satisfaire le lieutenant-colonel Patrick Moreau, directeur du SDIS 05. Comme chaque année, une 40aine de pompiers a été déployée sur les plages de Serre-Ponçon et les plans d’eau d’Embrun, Veynes ou encore Rosans. Deux à trois pompiers sont également intervenus chaque jour à bord du bateau de patrouille. Cinq personnes en situation de noyade ont été sauvées.


Aucune noyade, malgré l'essor de fréquentation au bord des plages

Pas de noyades, et pourtant les secours ont constaté une augmentation de la fréquentation des plages, avec des colonies de vacances venues en masse cet été. Malgré cette hausse, « nous avons eu à prodiguer quasiment le même soin et mises en sécurité que les années équivalentes », explique le lieutenant-colonel Patrick Moreau, « les campagnes de prévention et d’information sur la sécurité des noyades ont commencé à porter leurs fruits ».


Des budgets constants pour plus de plages à surveiller

Un dispositif de secours nautique qui semble rôdé, malgré les challenges fixés cette année : « plus de plages étaient à surveiller, notamment à Savines le Lac et Chorges avec une 2ème plage ouverte. Mais aussi la surveillance de cette piscine flottante à Rousset, tout cela à effectif quasi-constant. Cela signifie que les sauveteurs ont su s’adapter aux nouvelles contraintes de surveillance et financières fixées par les municipalités et le SMADESEP », se satisfait le directeur du SDIS 05.


La piscine flottante, dispositif de quasi-sécurisation ?


Inaugurée au début de l’été sur la plage du Bois Vieux à Rousset pour éviter toute situation de noyade, la structure flottante, unique en région PACA, a porté ses fruits en terme de sécurisation. « C’est une quasi sécurisation pour les personnes qui se baignent dans les bassins de la piscine. Mais nous regrettons que, certaines personnes en dehors de la structure, s’exposent parfois à davantage de risques ».