Alpes de Haute-Provence : Gilbert Sauvan, une absence et des réponses

POLITIQUE / Le président du Conseil départemental et député des Alpes de Haute-Provence, Gilbert Sauvan, laisse derrière une absence estivale sur le terrain, de nombreuses questions en suspens. La 1ère Vice-Présidente, Patricia Granet y répond sur Alpes 1.


Alpes de Haute-Provence – C’est certainement le dernier tabou de la vie privée des politiques français, et c’est une chance, la maladie. Mais lorsque l’absence se fait remarquer, il finit par être indispensable de répondre aux rumeurs et aux bruits de couloirs, parfois moribonds.


Des explications, mais pas de bulletin de santé en règle.

Invité sur Alpes 1 en janvier dernier, Gilbert Sauvan s’était déjà expliqué d’une première absence à son poste de député et, à l’époque de conseiller départemental, (entre temps élu président du conseil départemental des Alpes de Haute-Provence. Ndrl), expliquant que « comme tout homme et toute femme, j’ai été atteint d’une maladie grave, qui s’est déclarée en juillet 2014, avec un traitement lourd que j’ai suivi à Nice. J’ai été amené à être hospitalisé régulièrement, dont un mois complet entre novembre et décembre 2014, sans jamais délaisser mon travail au sein du conseil départemental ».

Depuis maintenant deux mois, le président du Conseil départemental et député laisse place aux interrogations par cette nouvelle absence : Tour de France, visites ministérielles, inaugurations… L’occasion pour certains de souffler le chaud et le froid, avec parfois, un cynisme sans équivoque.


La 1er vice-présidente, rassure et met cartes sur table

« Son absence est liée à de nouveaux soins à effectuer, qui prennent du temps, mais si l’absence est physique, il n’en reste pas moins le président. Il suit, de là où il est, le bon déroulement de la politique départementale et suit les dossiers en donnant toutes les directives nécessaires », déclare sur Alpes 1, Patricia Granet, 1ère vice-présidente et maire de Digne-les-Bains. « Lors de son absence, il me délègue à sa représentation et selon les thématiques, les conseillers départementaux prennent également leurs parts, mais tout a été bien organisé, pour qu’à la fois il soit soigné et parallèlement suive toute l’activité départementale, en étant à nos côtés sur les dossiers.»

 

Un avenir vers une démission ?

« Je suis médecin et aucun médecin dans ce genre de situation ne peux prévoir quoi que ce soit sur son état de santé demain. Tout le monde souhaite un retour à long terme, mais je ne pourrais me prononcer à ce sujet (…) Ce qui est sûr c’est que la question ne se pose pas aujourd’hui au sein de la majorité départementale. Nous ne sommes pas dans cette ligne, » conclue Patricia Granet.