15ème siècle, le miel résiste à la concurrence du sucre
Sources : L'inventaire du patrimoine culinaire de la France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, (Albin Michel / CNAC, 1995, articles rédigés sous la direction de L. Bérard, J. FROC, M. HYMAN, Ph. HYMAN et Ph. MARCHENAY, pages 70 à 74).
Déjà au 15ème siècle, la région PACA était réputée pour son miel… « Les meilleurs des bons miels », c’est comme cela qu’ils étaient appelés, pour faire face à l’arrivée massive du sucre. Certains étaient d’accords pour dire « la cassonade d'à présent [ne vaut pas] le miel blanc de Provence ». Les miels des Basses Alpes ou encore de Barcelonnette ont forgé cette réputation, aujourd’hui reconnue par l’IGP, Indication Géographique Protégée, Miel de Provence.
Depuis le 19ème siècle, la région PACA butine le succès
Et depuis l’apparition de l’apiculture « moderne » au 19ème siècle, le Sud Est est l’une des premières régions apicoles françaises. Avec une production globale de 2.000 tonnes par an, toutes variétés de miels confondues, soit 8 % de la production nationale. La principale production de PACA est le miel de lavande qui représente en année normale plus de la moitié de la production totale. Dans la région PACA, on y dénombre près de 165.000 ruches exploitées par environ 4 500 apiculteurs. Elle est la première région française en nombre d'apiculteurs de métier, environ 300 d'entre eux possèdent de 150 à 300 ruches et près de 700 entre 70 et 150. Elle peut également compter sur la présence de près de 3500 apiculteurs de loisir (- de 70 ruches).
Une légère crise, due à la météo
Mais l’apiculture connaît aujourd’hui une crise : sa production a chuté, oscillant aujourd’hui entre 1.200 et 1.500 tonnes par an. En cause, les mauvaises conditions climatiques et l’affaiblissement des ruches. Les Alpes du Sud apportent dans cette production des produits rares de montagne, notamment le miel de framboisier, le miel de rhym serpolet, ou encore le miel de rhododendron.
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