Hautes-Alpes : quand le milieu médical s'offre aux militaires

SANTE / Le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud et le Centre Médical des Armées de Gap ont signé ce mercredi une convention de collaboration

Alpes du Sud - Le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud et le Centre Médical des Armées de Gap ont signé ce mercredi une convention de collaboration. Cette convention vise à améliorer le soutien médical et le suivi des militaires du 4ème régiment de chasseurs, mais aussi celui des gendarmes des Alpes du Sud. Autre objectif : renforcer le corps médical militaire et les hôpitaux de proximité.


Une coopération gagnant-gagnant

De nombreux représentants des hôpitaux de Gap et du Buëch Durance et du centre médical des armées étaient présents ce mercredi pour une signature. Un travail depuis deux ans dont l’objectif est de développer les échanges entre les structures, "l'idée est de passer à une dimension plus importante, en terme de formation continue, d'échange au profit de nos patients, d'utilisation du plateau technique de l'hôpital. L'idée est de participer à des situations de crise sanitaire pour des catastrophes ou des actions de santé publique", explique le médecin en chef Pierre Chouvet, commandant du centre médical des armées de Gap.


Mieux soutenir les militaires et les gendarmes

Le Centre Médical des Armées de Gap pourra désormais mieux soutenir les 2500 militaires des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute Provence, que ce soit le 4ème régiment de chasseurs ou encore les gendarmes des départements. Une nouveauté pour le Médecin général Detre, à la tête des 10 centres médicaux du Sud-Est du pays : "C'est la concrétisation d'une volonté que de s'ouvrir vers le secteur public de santé. Des coopérations qui permettront d'améliorer l'offre de soins".

Un accord également bénéfique pour les hôpitaux civils. Selon Daniel Bricout, directeur par intérim du Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud, cela pourrait servir de modèle pour les autres régions, "la convention va permettre à un accès privilégié aux soins des militaires, et des missions d'enseignement des personnels".

Les structures de santé mentale sont également concernées et pourront désormais mieux soutenir les militaires du 4ème régiment de chasseurs, notamment quand ils rentrent d’opérations extérieures.