Alpes de Haute-Provence : crash de l'A320, le copilote aurait dissimulé un arrêt maladie

CRASH A 320 / Les perquisitions se sont déroulées au sein de ses domiciles

Alpes de Haute-Provence – Alors que les recherches pour retrouver la seconde boîte noire sur les lieux du crash, entre Prads Haute Bléone et le Vernet sur le massif des trois évêchés, ont repris ce vendredi matin, l’enquête se poursuit. Et alors que des investigations ont été menées au sein des deux domiciles du copilote de 28 ans, Andreas Lubitz, un arrêt de travail pour la date du crash a été retrouvé déchiré selon le parquet allemand. Le jeune homme aurait caché ses arrêts à son employeur. Si la nature de la maladie n’a pas été précisée, les enquêteurs ont déjà avancé l’état de dépression et de crises d’angoisse dont souffrait le copilote. Aucune lettre d’adieu ou courrier annonçant un acte prémédité n’a été découvert. Il n’y a non plus aucune preuve de volonté politique ou religieuse au crash, assure l’Allemagne.

Alors que la communication autour de la boîte noire a été précipitée ce jeudi midi, suite aux révélations du New York Times, le Syndicat National des Pilotes de Ligne a annoncé porter plainte contre X pour violation du secret professionnel. Pour rappel, le procureur du parquet de Marseille, Brice Robin, a dévoilé à la presse les 30 minutes d’enregistrement de la première boîte noire, le CVR, Cockpit Voice Recorder, qui enregistre les conversations dans le cockpit. Une bande sonore où le copilote aurait attendu le départ du cockpit du commandant de bord pour actionner le bouton entamant la descente de l’Airbus A320 de la compagnie Germanwings. L’homme n’aurait pas répondu, ni aux appels du commandant de bord, ni à ceux de la tour de contrôle pendant les 8 minutes qu’a duré la descente jusqu’à la collision avec la montagne.