Départementales Briançon 2 : dernière ligne droite, dernier règlement de compte à gauche

POLITIQUE / À deux jours du second tour, la politique Briançonnaise monte à nouveau d’un cran sur le canton de Briançon 2. La cause ? Un tract distribué par le binôme Gryzka/Valdelnaire (UMP-UDI). Un tract qu’a peu apprécié le binôme Fromm/Poyau (PS-PRG).

Hautes-Alpes – À deux jours du second tour, la politique Briançonnaise monte à nouveau d’un cran sur le canton de Briançon 2. La cause ? Un tract distribué par le binôme Gryzka/Valdelnaire (UMP-UDI). Un tract qu’a peu apprécié le binôme Fromm/Poyau (PS-PRG).

« Les bornes ont été dépassées ».

« Les électeurs sont en droit d’attendre autre chose pour l'avenir de leur ville et de leur canton, que des attaques gratuites en dessous du caniveau. On voit où certains candidats placent le niveau... Quand on n’a rien à dire, qu’on n’a pas de programme à présenter, on en arrive à ce type de pratiques et de coup bas affligeants », constatent Gérard Fromm et Aurélie Poyau.

Que dit le tract ?

« Gérard Fromm et Aurélie Poyau sont les candidats de la gauche bourgeoisie. Depuis leurs arrivés à la mairie de Briançon, les affaires fleurissent. »

Honneur au dame pour une première salve : « Aurélie Poyau s’est vue offrir sur un plateau un surprenant emploi à la communauté de commune du Briançonnais, en charge du Scot (schéma de cohérence territoriale) (…) Comment ne pas également évoquer l’achat par cette dernière d’un bâtiment appartenant à la mairie de Briançon dans la cité Vauban, en profitant de sa position d’élu à l’urbanisme  »

Quand à Gérard Fromm « unanimement reconnu pour son sectarisme à toute épreuve, il est en bout de course, à l’aube de ses 80 ans à la fin du mandat, son caractère dictatorial ne lui permet plus de gérer dans l’unité son équipe municipale sans rabaisser ses élus. »

Des critiques personnels appuyées par une saillie sur la politique du gouvernement Valls, dont Gérard Fromm « est un ardent défenseur ».

Soutien non consenti, acte 2 :

Avec pour final de ce tract, un nouveau soutien implicite sans agrément , celui d’Eric Peythieu (Romain Gryzka s’était déjà attribué le soutient non consenti de Monisque Estachy –Ndlr-), candidat malheureux du premier tour, également adjoint de Gérard Fromm. Eric Peythieu, n’ayant pas appelé au vote de Gérard Fromm, le binôme UMP-UDI, prend ce choix comme un soutien implicite à sa candidature d’opposition au PS-PRG.