Alpes de Haute-Provence - Pierre Laurent a fait étape à Manosque ce mercredi. Le secrétaire national du Parti Communiste Français fait un Tour de France des régions jusqu’à l’été prochain pour, dit-il, « lutter contre l’austérité et construire une alternative à la politique du gouvernement ». Pierre Laurent a rencontré des élus, des citoyens et des syndicats et collectifs, pour l’aider à bâtir une autre France politique, sociale et écologique.
On pourrait ainsi croire que Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti Communiste Français, est en train d’écrire son programme électoral pour 2017 ? Surement trop tôt, quoi qu’il en soit, il a décidé de s’imprégner du terrain et de ceux qui le font vivre. « J’ai décidé de faire un Tour de France des régions, pour aller à la rencontre de ceux qui, sur le terrain, propose des solutions. Il y a beaucoup de gens, dans des collectifs, dans des associations, avec des forces politiques comme la nôtre, avec leurs organisations syndicales mettent des solutions sur la table ». Des solutions contre la crise, sans passer par la case austérité. « On nous a expliqué, depuis maintenant 4-5 ans, que la seule voie possible était la généralisation des politiques d’austérité et la réduction de toutes les dépenses publiques et sociales. Le résultat, c’est une augmentation terrible du chômage et une situation des déficits publics qui ne s’améliore pas », regrette sur Alpes 1 Pierre Laurent, qui estime que la crise doit être payée par les plus riches, le CAC 40, les banques.
Le Parti Communiste Français qui se veut être l’alternative, la vraie. « De plus en plus de gens ont envie d’inventer une autre voie que la politique du gouvernement actuel et personne, qui a le cœur à gauche, ne peut se reconnaitre par exemple dans la loi Macron ». Et avant de parler des présidentielles de 2017, la prochaine échéance est l’élection départementale de mars prochain. « Les départements, que la droite et le gouvernement actuel aimeraient à terme supprimer, sont un échelon très important de la solidarité nationale. Les grandes politiques publiques sociales sont gérées par les départements ».
Le Parti Communiste Français qui salue fièrement la victoire de Syriza, le parti d’extrême gauche, en Grèce, en espérant que les français fassent de même.