Hautes-Alpes : l’impossible union politique à Briançon

POLITIQUE / Que ce soit du côté de l’UMP hier pour les municipales, comme du côté du PS demain pour les départementales, le Briançonnais semble devenir une terre de désunion politique.

Hautes-Alpes – Futur, nouvel épisode politique en perspective à Briançon. Eric Peythieu, adjoint au maire de Briançon en charge du développement économique a décidé de se lancer dans la campagne des élections départementales sur le canton de Briançon 2 (Briançon Nord, Montgenèvre, Val-des-Pres, Nevache) face à l’UMP mais aussi et surtout, face à Gérard Fromm maire de Briançon. « Je souhaite que nous soyons la troisième voix au bipartisme » nous annonce Eric Peythieux qui se lance dans cette campagne au côté de Murielle Jourdan qui fut maire de Montgenèvre de 1998 à 2001.

« Avenir Citoyen », pour une candidature citoyenne.

« Dans un contexte de crise et de récession, nous voulons répondre à une candidature par un combat politique qui signera la survie de notre territoire (…) c’est une candidature de ras-le-bol ». Selon Eric Peythieu, « tous les partis ont échoué, l’UMP a fait partir l’armée, la justice, et a affaibli économiquement  la ville, quant au PS il a transformé l’hôpital de Briançon en dispensaire, et n’a rien fait pour le train de nuit et les dessertes ferroviaires jusqu’à Briançon ».

Eric Peythieu  va plus loin en anticipant l’arrivée du Front National sur les cantons du Briançonnais : « Nous n’avons pas envie de laisser arriver le Front National, et nous voulons répondre par une candidature citoyenne ».

Eric Peythieu, l’adjoint face au maire à Gérard Fromm.

« Pas incompatible », pour le candidat adjoint au maire de Briançon. « Gérard Fromm n’est pas un adversaire (…) nous partageons des valeurs au sein de la municipalité, mais pour les élections départementales nous voulons proposer autre chose (…) et nous demanderons le soutien d’aucun parti politique dans cette campagne ».

Gérard Fromm, qui à cette heure n’a pas répondu à notre sollicitation, devra tout de même trouver une réponse politique afin que cette candidature ne représente pas une alternative de gauche, face à sa propre candidature PS, de fait associée à la présidence de François Hollande.