Hautes-Alpes : Karine Berger fait son job à Pôle Emploi à Gap

EMPLOI / La députée socialiste a découvert l’accueil et l’accompagnement offerts aux demandeurs d’emploi, aux créateurs et aux dirigeants d’entreprises

Hautes-Alpes - Absente à l’inauguration le 3 novembre dernier, la députée Karine Berger (1ère circonscription des Hautes-Alpes) a pu visiter les nouveaux locaux de Pôle Emploi à Gap ce vendredi. Depuis 10 mois, les deux agences Micropolis et Vieux Moulin ont été regroupées sur le boulevard Georges Pompidou. La députée socialiste a pu ainsi découvrir l’accueil et l’accompagnement offerts aux demandeurs d’emploi, aux créateurs et aux dirigeants d’entreprises, dans un contexte de hausse continu du chômage avec près de 10% de demandeurs d’emploi dans les Hautes-Alpes. A noter que l’agence de Gap accompagne les employeurs et demandeurs d’emplois de 155 communes, 139 dans le 05 et 16 dans le 04. L’équipe est composée de 65 agents.

La députée a pu observer la modernisation de Pôle Emploi, qui intensifie notamment la personnalisation de l’accompagnement des demandeurs d’emploi. « Le sens, c’est la personnalisation, autant avec le demandeur d’emploi, faire plus avec celui qui en a le plus besoin. Mais, c’est aussi pour les entreprises. Il va y avoir des conseillers dédiés dans cette agence », présente sur Alpes 1 Stéphan Jules, qui est le directeur de Pôle Emploi sur les Alpes du Sud. Aujourd’hui, Pôle Emploi offre trois formules d’accompagnement des chômeurs : le suivi pour les plus autonomes, le guidage, ou l’accompagnement renforcé.

Pour la députée Karine Berger, Pôle Emploi a réussi le pari de rapprocher également l’offre et la demande. « On a réussi à faire en sorte que ce soit un service qui propose un accompagnement individuel, en fonction des besoins de chacun, mais aussi un lieu où les entreprises ont pris l’habitude d’envoyer leurs offres d’emplois. On a enfin réussi à faire en sorte que Pôle Emploi soit le contact entre les gens au chômage et les entreprises qui cherchent à recruter. »

La députée socialiste qui précise aussi que la loi évolue, avec la création des indemnités chômage rechargeables. « Il ne faut pas avoir peur de reprendre un boulot, même un petit travail, ou quelque chose de pas très long, puisqu’on ne perd plus ses droits au chômage accumulés avant. Même si vous reprenez un travail, ça ne repart pas à zéro. » Mais un chantier reste ouvert, celui d’éviter que ces personnes qui retravaillent, même partiellement, ne payent des impôts sur leurs revenus, issus d’une part de Pôle Emploi et d’autre part de leur nouvelle activité.

Pour parler d’actualité, le débat parlementaire sur la Loi Macron est ouvert et Karine Berger est opposée aux grandes mesures que propose le texte. « Je me suis exprimée, en tant que responsable de ces questions pour le Parti Socialiste, en disant qu’il n’était pas question de passer à 12 dimanches travaillés par an. C’est trop. Peut-être que certains cas parisiens sont concernés, pas nous. On a d’autres sujets très ennuyeux. Moi, j’ai rencontré les avocats des Hautes-Alpes qui sont totalement opposés à l’avocat en entreprise. Je suis d’accord avec eux. Il n’est pas question de soumettre les professions juridiques à la financiarisation à outrance », a-t-elle défendue sur Alpes 1. Le texte de la loi Macron, actuellement en débat, compte 106 amendements.