Alpes du Sud - Élection présidence UMP : Pour qui ont voté vos élus ?

ÉLECTION UMP / C’est ce samedi que les militants ont choisi le nouveau patron de l’UMP, Nicolas Sarkozy

Alpes du Sud – Les 268.000 adhérents de l'UMP sont passés aux urnes pour choisir leur candidat sur internet parmi les trois candidats en lice.

Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy et Hervé Mariton étaient en lice. Notre infographie vous permet de savoir pour qui ont voté certains élus UMP des Alpes du Sud :

Les fidèles Sarkozyste :

Certainement le premier d’entre eux serait le maire de Sisteron, Daniel Spagnou, président de l’association des amis de Nicolas Sarkozy dans les Alpes de Haute-Provence, il a soutenu Bruno Le Maire, mais a toujours annoncé la couleur : «si Nicolas reviens, mon vote ira vers lui ».

La génération Sarkozy porté par le conseiller municipal d’opposition à la ville de Briançon, Romain Gryzka n’a jamais varié. Il confirme donc son choix.

Michel Lanfranchi, président de l’UMP 04, reconnait en Nicolas Sarkozy un homme de tête, et c’est logiquement qu’il votera pour lui.

Eliane Barreille, conseillère régionale PACA, malgré ses doutes passés concernant l’UMP, croit toujours au pouvoir rassembleur de l’ancien chef de l’État.

Enfin Jean-Michel Arnaud, 1er vice-président du conseil général des Hautes-Alpes, maire de Tallard, président de l’Association des Maires de France dans les Hautes-Alpes, n’oublie pas que Nicolas Sarkozy fut aussi le symbole de l’ouverture politique correspondant à sa personnalité.

Le Maire peu suivi :

Seul deux élus croient en sa stature de rassembleur :

Le premier d’entre eux : Jean-Yves Dusserre, président du Conseil Général des Hautes-Alpes, et sénateur, à toujours cru aux chances de Bruno Le Maire, et a battu la campagne pour lui.

Henriette Martinez, présidente de l’UMP des Hautes-Alpes, et maire de Laragne, la fidèle Filloniste, a su de son côté trouver une alternative en vue des présidentielles de 2017.

« Je ne sais pas » … « je ne dirai rien » :

Bernard Jeanmet-Peralta, maire de Manosque et président de la communauté d’agglomération de Manosque est le seul à ne pas prendre de position clair. L’ancien candidat au sénatorial dans les Alpes de Haute-Provence ne semble pas secouer par les apparatchiks Parisien de l’UMP. Probablement lié à une défaite non digérée lors des sénatoriales, qui lui prouva que le poids  des parties pouvait être à double tranchant, et nous déclare à cette heure ne pas savoir pour qui il votera.

Enfin, fonction oblige, les secrétaires départementaux de l’UMP des Hautes-Alpes, Victor Berenguel  (le gaulliste sociale, ndlr), et des Alpes de Haute-Provence, Sébastien Ginet (l’autre génération Sarkozy, ndlr), doivent se tenir à distance afin de ne pas influencer les votes. Donc silence radio, mais leurs parcours peut vous donner quelques indications.