Hautes-Alpes - Faible
mobilisation dans la Fonction Publique ce mardi à Gap. Une vingtaine de
personnes s'est réunie devant la Préfecture des Hautes-Alpes à la
mi-journée, à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires. Des syndicats qui
ont appris, sur place, qu’aucune délégation ne pourrait être reçue en
Préfecture, laissant un goût amer aux manifestants.
Salaires, évolutions de
carrières, égalité salariale hommes-femmes… les revendications sont nombreuses.
Michel Coyat, de Solidaires 05, demande « de
revoir les conditions, au niveau national, sur les salaires, sur la précarité
dans la Fonction Publique, qui est mise en place depuis des années mais qui tend
à s’accélérer. D’une manière plus large, sur les missions de services publics
qui, pour moi, sont pratiquement à l’abandon. »
9 postes devraient être supprimés dans les Finances Publiques, dans les Hautes-Alpes, en 2015.
Sont concernés par cette mobilisation, tous les
agents de la Fonction Publique : qu’elle soit d’Etat, hospitalière ou
territoriale, sans oublier ceux qu’on entend peu : l’Armée. « Dans le plus grand silence, elle
subit un bien plus grand sinistre que les autres administrations. On est sur un
plan social, pour les armées, de plus de 80.000 personnes », regrette
sur Alpes 1 Gérard Michel, secrétaire de la CGT au sein du 4ème Régiment de
Chasseurs de Gap.
9 postes devraient être supprimés
dans les Finances Publiques, dans les Hautes-Alpes, en 2015. Cela montera à 60 le nombre
d’emplois supprimés depuis 2004. Le personnel était en grève ce mardi. « Ça va de plus en plus mal. On imagine
bien, sur des effectifs d’à peu près 320 agents, ce que peuvent donner de
telles suppressions d’emplois : des conditions de travail très dégradées,
des missions qui ne sont plus assurées comme elles le devraient »,
dénonce Christian Schuller de CGT Finances Publiques 05.
Le 15 mai dernier, pour la dernière manifestation unitaire dans la Fonction Publique, près de 300 personnes s’étaient réunies à Gap. Ils étaient une vingtaine ce mardi.