Hautes-Alpes : J-M Arnaud pointe l'absence de relève après les sénatoriales

POLITIQUE / L'ancien candidat de droite pour les sénatoriales est sorti de son silence sur Alpes 1

Hautes-Alpes – « Jean Yves Dusserre n’a été élu que parce que j’ai appelé au rassemblement » : un mois presque jour pour jour après les élections sénatoriales dans les Hautes-Alpes, Jean-Michel Arnaud faisait son retour sur la scène médiatique. Le maire de Tallard, premier vice président du Conseil Général des Hautes-Alpes, président de l’Association des Maires du 05 et président de la communauté de communes de Tallard-Barcillonnette était l’invité de Midi Pétante. Des élections sénatoriales qui s’étaient jouées dans un mouchoir de poche avec le candidat UMP, Jean-Yves Dusserre. 31 voix séparaient les deux candidats de droite au premier tour, mais Jean-Michel Arnaud avait dû se retirer, pour suivre l’engagement qu’il avait pris. A-t-il une rancune auprès de certains grands électeurs qui ont retourné leur veste ? « Absolument pas. Ils ont des examens de conscience à faire ».


La relève…

Un regret cependant : la relève ne semble pas assurée avec ce résultat des urnes. « Je continue à penser que nous avons besoin de relève dans ce département, de nouveaux visages et de dynamisme au niveau national », indique l’élu. Jean-Yves Dusserre est donc clairement visé, « j’ai toujours indiqué durant la campagne  qu’il ne me paraissait pas raisonnable de cumuler une fonction exécutive dans une grande collectivité et la fonction parlementaire ».

 

L’avenir politique

L’avenir politique passera d’abord avec les élections départementales de mars 2015. Jean-Michel Arnaud compte bien être candidat sortant sur son canton, mais appelle désormais à former une nouvelle équipe, « un team Hautes-Alpes, nous avons besoin d’un travail en équipe, avec un nouveau projet ». Quant à son positionnement sur les deux cantons qui annoncent déjà une bataille au sein même de l’UMP, à savoir Briançon : « Je considère que Xavier Crêt a toute légitimité à demander le soutien de l’UMP, il a fait du bon travail. En ce qui concerne Romain Gryzka, il est le leader de l’opposition municipale, il n’est pas illégitime pour porter le fer à Gérard Fromm ». La sortie est donc indiquée pour Arnaud Murgia et Philippe Cézanne.