Hautes-Alpes : la CGT parle de crime social au Casino Barrière de Briançon

SOCIAL / La direction du Casino Barrière de Briançon nous a confié être scandalisé par ces accusations. La direction nationale du groupe Barrière devrait communiquer dans les prochaines heures.

Hautes-Alpes - La CGT des Hautes-Alpes dénonce « un crime social » au sein du Casino Barrière de Briançon. Des propos durs, alors que le syndicat pointe les méthodes de management du directeur. Depuis l’arrivée de Philippe Escuer en octobre 2013, 10 salariés auraient quitté l’établissement face à cette situation. « Les conditions de travail n’ont cessé de se dégrader » selon la CGT, qui indique que les salariés ont été « contraints de perdre leurs emplois », « pour licenciements, pour abandons de poste, pour démission. Un climat assez délétère. On parle de crime social, parce que ce sont des familles qui se retrouvent à la rue, sans perspective d’emplois puisqu’on connait tous le climat économique au niveau national. C’est totalement injustifié, ce qui se passe aujourd’hui au Casino Barrière de Briançon », dénonce sur Alpes 1 Guillaume Fassora, le secrétaire général de la CGT Briançon. 

Le casino, qui emploie 32 personnes à Briançon, a réalisé un chiffre d’affaires de 2 178 000 euros en 2012, en baisse de 10% sur un an. Selon nos informations, un seul licenciement a eu lieu et principalement des abandons de poste. Pour la CGT, représenté par Guillaume Fassora, c’est dû à un problème de gestion de la direction : « Le management est, de suite, remis en cause. Après, il faut voir pourquoi la direction se comporte de telle manière. Est-ce que ce sont des ordres qu’elle a reçus du groupe Barrière, pour faire un peu plus de marge ? ».

La direction du Casino Barrière de Briançon nous a confié être scandalisée par ces accusations. La direction nationale du groupe Barrière devrait communiquer dans les prochaines heures. Dans ce dossier, la mairie de Briançon nous a indiqué vouloir mener sa propre enquête, avant toute prise de décisions.