Alpes de Haute-Provence : « Michel Lanfranchi a été Judas », dixit Jacques Depieds

SENATORIALES / L'ex candidat Divers Droite aux sénatoriales dans les Alpes de Haute-Provence était l'invité de Midi Pétante ce mercredi

Alpes de Haute-Provence – Jacques Depieds fait le procès de la trahison. Trois jours après les élections sénatoriales, qui ont vu la victoire du PS dans les Alpes de Haute-Provence, le candidat Divers Droite est revenu dans Midi Pétante sur le second tour de ces échéances. Pour rappel, le PS est sorti victorieux des urnes après que la droite n’ait pas trouvé d’accord.


Ni responsable, ni coupable

« Je ne suis pas responsable de la défaite », explique Jacques Depieds. Par contre, le maire de Mane n’y va pas de main morte dans le procès qu’il fait à l’UMP aujourd’hui. Alors qu’il s’était porté candidat pour l’investiture, son premier bourreau a été le président du parti de droite dans le département Michel Lanfranchi : « ce que j’ignorais, c’est qu’il allait prendre le rôle de Judas, celui qui allait me tromper en premier. Le maire de Manosque, Bernard Jeanmet Peralta et lui sont allés à Paris fin juin, l’un avait besoin de servir sa vanité, l’autre de subsister ».

Y a-t-il eu pression pour qu’il ne soit pas choisi par la Commission Nationale de l’Investiture ? Jacques Depieds n’ira pas plus loin dans l’explication, mais insiste sur sa volonté aujourd’hui de mettre en œuvre une politique au-delà des partis. « Avant même que la CNI aie tranché, je me suis mis en congé de l’UMP parce que j’allais défendre une cause qui ne pouvait pas être défendu ni par la gauche ni par la droite ».


2ème tour… les sons de cloche divergent

Certains maires du pays manosquin l’assurent : Jacques Depieds aurait promis de se désister au second tour s’il n’était pas arrivé premier dans les suffrages. « Personne n’a eu ma parole », dément-il.