Alpes du Sud - Qui pour succéder à Pierre Bernard Reymond et
Claude Domeizel au sein de la 2ème chambre du Parlement Français ?
Réponse ce dimanche, lors des élections sénatoriales. 547 grands électeurs dans
les Alpes de Haute-Provence, 438 dans les Hautes-Alpes se déplaceront dans les
préfectures pour mettre le bulletin dans les urnes et élire leur représentant
pour les six prochaines années.
Alpes de Haute-Provence : ils sont nombreux à frapper à la porte du Sénat
Dans les Alpes de Haute-Provence, à gauche
comme à droite, les candidats au mandat de sénateur n’ont jamais été aussi nombreux. On compte à droite trois
candidats : Marie-Anne Baudoui Maurel, pour le Rassemblement Bleu Marine,
Jacques Depieds, le maire de Mane et dissident droit, et Bernard Jeanmet
Peralta, maire de Manosque et candidat investi par l’UMP. Pour le second tour, le FN annonce se maintenir coûte que coûte. Bernard Jeanmet Peralta est prêt également à se ranger derrière Jacques Depieds s'il le devance au premier tour.
A gauche, par contre, c’est un éclatement avec cinq candidatures : Brigitte Bonnet, suppléante de l’actuel sénateur Claude Domeizel, maire de Beaujeu et candidate dissidente du Parti Socialiste, Jean-Yves Roux, conseiller général et régional et candidat officiel du parti de la rose, Colette Charriau, la conseillère régionale qui représente Europe Ecologie les Verts, Michel Grambert, candidat Front de Gauche, et Hubert Morel, cette personnalité issue des milieux associatifs.
Le 04, entre les mains de la gauche depuis 1946
L’enjeu est de taille pour la gauche, car le département est entre ses mains depuis 1946. Preuve de cette confiance : lors des élections de 2008, Claude Domeizel avait été élu dès le premier tour avec plus de 54 % des voix. Sauf que cette mésentente pourrait bien lui coûter la place au Sénat à la gauche. Si Jean-Yves Roux a appelé à un désistement républicain au second tour derrière le candidat le mieux placé, afin de faire barrage au Front National, pas sûr que les autres l’entendent de la même façon. Brigitte Bonnet semble avoir été poussée par un sénateur Domeizel rancunier du PS. Quant à Europe Ecologie les Verts, il y a un doute : selon un mail de juillet dernier, le parti n’a pas trouvé d’accord avec le PS.
Les Hautes-Alpes, moins de candidats qu'en 2008
Du côté des Hautes-Alpes, il
y a moins de candidats, mais tout autant d’enjeux. Autant de candidats à gauche qu’à droite. Avec à
droite, il faut le dire, une candidate que les grands électeurs n’ont
certainement pas vu faire campagne, ni les médias d’ailleurs. C’est le Front
National, représenté par Martine Lelièvre.
Et puis il y a bien évidemment l’UMP avec le président du Conseil Général Jean-Yves Dusserre. Qui a face à lui son premier vice-président, un concurrent de taille : Jean-Michel Arnaud, l’encarté UMP qui s’est fait soutenir par l’UDI, et qui connait bien les grands électeurs, puisqu’il est président de l’association des maires dans le département. En cas de second tour, l’un et l’autre sont par contre prêts à se retirer pour l’un ou l’autre.
A gauche, Christian Graglia, candidat socialiste
qui joue gros : s’il se fait devancer par le Parti Radical de Gauche,
représenté par Bernard Allard-Latour, il a annoncé sur Alpes 1 mettre fin
à sa carrière politique au sein du conseil général. Et puis, Europe Ecologie Les Verts avec le
maire de Guillestre, Bernard Leterrier… les trois seront-ils capables d’appeler
à l’union au second tour ? Réponse dimanche. Émission spéciale à suivre dès 12h sur Alpes 1 avec les résultats et les réactions.
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