Hautes-Alpes – « Si la défaite est effroyable, je quitte la vie politique tout de suite ». Christian Graglia joue gros dans cette campagne aux sénatoriales. Le candidat pour le Parti Socialiste et leader du groupe « Démocrates et Républicains » au sein du Conseil Général des Hautes-Alpes était l’invité de Midi Pétante ce lundi. Alors que le PRG a décidé de faire cavalier seul derrière la candidature de Bernard Allard-Latour, si Christian Graglia est derrière lui au premier tour, c’est un terme qui sera mis à sa carrière d’homme politique, « ça s’appelle prendre ses responsabilités, je suis allé dans cette course aux sénatoriales par devoir mais aussi en espérant qu’un concours de circonstances puisse m’amener à gagner ». Lequel ? « Qu’il y ait un mauvais report de voix entre les deux candidats [NDRL Jean Yves Dusserre et Jean Michel Arnaud] ». Christian Graglia compte donc sur les nouvelles inimitiés politiques de la droite pour profiter de la situation : « J’ai l’impression que dans un marigot, il y a un vieux crocodile et un jeune loup. Et forcément, ça laisse des traces ».
Coté désistement républicain … le candidat socialiste en sera et laissera la place au parti de gauche le mieux placé, PRG ou EELV. Coté programme notre invité en appel à l’économie verte : « Faire de ce département un pilote en terme d’énergie renouvelable permettrait aux communes de gagner entre 10 et 15 millions d’euros ».
Du coté des transports, s’il est élu, Christian Graglia ne marchera pas dans les pas de l’ancien sénateur et de l’A51 à tout prix : « Investissons sur le rail entre Valence et Gap, nous avons là une possibilité d’avoir une plaque tournante. L’hypothèse de l’A51 a stérilisé tous les travaux sur les nationales ».