Hautes-Alpes : Bernard Allard-Latour veut rassembler les sensibilités politiques

SENATORIALES / Le candidat PRG aux sénatoriales dans les Hautes-Alpes était l'invité de Midi Pétante

Hautes-Alpes – « Il ne suffit pas de se revendiquer candidat du terroir lors d’élections, il faut l'être au quotidien, et c'est mon cas » : alors que tous les candidats aux sénatoriales se veulent être celui de la ruralité, Bernard Allard-Latour mise bien sur son expérience politique pour valider cette étiquette : maire de Remollon, conseiller général du canton de Chorges, il représentera le PRG le 28 septembre prochain auprès des grands électeurs des Hautes-Alpes.

Le rassembleur… de sensibilités

« Je suis le candidat rassembleur », déclare-t-il sur Alpes 1, dans l’émission Midi Pétante. Rassembleur de sensibilités et non de partis, étant donné que la gauche est divisée avec les candidatures d’Europe Ecologie les Verts et du PS : « Quand on entend l’UMP ou le PS, on pense qu’ils appartiennent à la même formation politique. C’est vrai que le PRG est certainement la formation politique qui ne fera pas de politique politicienne pour que les choses changent ».

Le Sénat… « la chambre des collectivités »

Bernard Allard Latour refuse donc les étiquettes et affirme une liberté de vote. Si les idées sont bonnes, qu’elles soient PS ou UMP, il les votera au sein du Sénat. Et alors qu’un débat nait sur la possibilité de supprimer l’Assemblée, pour le candidat, c’est ici que se joue la défense de la ruralité : « Le Sénat est la chambre des collectivités, s’il n’était plus là. S’il n’existait plus, je pense qu’elles auraient beaucoup de difficultés parce que le Sénat est moins politique, on a plus de temps pour affiner ses rapports ».

Pour une réforme territoriale qui affirme le poids des communes

Réforme territoriale, pour le candidat, il faut « mieux de proximité ». Pas question de supprimer les départements, mais il faut donner plus de poids aux communes : « avant de parler de fusionner des collectivités, il faudrait fusionner les communes là où il y a la volonté ».

Bernard Allard Latour, s’il est élu le 28 septembre, abandonnera son poste de conseiller général.