Hautes-Alpes - "Je considère que les partis politiques sont lestés par des hommes et des
femmes qui ne sont pas réalistes, aussi bien quand Marine le Pen critique
l’Europe et veut sortir de l’euro, que ceux qui veulent une politique de
relance à un moment où l’Etat Français ne peut pas se l’offrir sans avoir réduit
son déficit et fait les réformes de structures indispensables" : le ton est donné, Pierre Bernard-Reymond ne se reconnaît plus dans les partis politiques. Le sénateur DVD des Hautes-Alpes, pour encore quelques jours, étaient l'invité de Midi Pétante sur Alpes 1.
D’un point de vue local, évidemment les sénatoriales sont en ligne de mire. Après avoir gardé le silence pendant de longues semaines, le sénateur réaffirme son appui à son suppléant Jean-Michel Arnaud, qui a obtenu le soutien de l’UD :"Il a l’avantage d’être jeune, moins de 50 ans, et d’avoir derrière lui une forte expérience : maire, président comm comm, président AMF, il est entré au sein du bureau national, il a eu des contacts avec Jean Pierre Raffarin. Tout en étant un responsable départemental, il a eu le souci d’être aussi présent dans des organismes nationaux".
Jean-Michel Arnaud, exclu de l’UMP pour s’être présenté en dissidence ? A cette question, le sénateur nous rappelle à ses souvenirs et au fait que les candidats d’un même parti se sont souvent retrouvé adversaires, comme lui l’a été face à Paul Dijoud. Selon lui, l’UMP ne pourrait pas se séparer d’un atout majeur : un élu de terrain comme Jean-Michel Arnaud: "Henriette Martinez a demandé son exclusion, je n’ai rien vu venir. Et je suis sûr que je ne verrai pas venir, ce n’est pas la conviction de l’état-major du parti. S’il avait considéré que c’était un dissident, son exclusion serait déjà prononcée".