Hautes-Alpes : UMP un jour ne veut pas dire toujours pour R. Gryzka

POLITIQUE / Le leader de l’opposition briançonnaise était l’invité du Tête à Tête d’Alpes 1 Live ce vendredi

Hautes-Alpes – Il lui faudra du temps, à Romain Gryzka, pour digérer son passif au sein de l’UMP et l’investiture d’Arnaud Murgia. L’actuel leader de l’opposition briançonnaise était l’invité du Tête à Tête d’Alpes 1 Live. Alors qu’Henriette Martinez, présidente de l’UMP dans les Hautes-Alpes, ne lui ferme pas la porte du parti depuis qu’il a rendu sa carte, Romain Gryzka précise que « UMP un jour ne veut pas dire toujours ». Il assume être sarkozyste et défendre ces valeurs, mais il ne semble toujours pas avoir digéré ce qu’il qualifie de « trahison des convictions. Nous n’avons pas perdu l’élection municipale en mars dernier, mais en juin 2013 lors du parachutage », lance-t-il sur Alpes 1. L’homme visé est bien évidemment Arnaud Murgia, son rival UMP-UDI aux municipales.

Romain Gryzka est donc revenu sur les négociations de l’entre deux tour des échéances électorales. Pour rappel, dès le soir du premier tour, l’UMP lui a accordé son soutien, après qu’il ait devancé le candidat du parti. Des négociations ont été entamées, « elles ont été validées par Jérôme Lavrilleux, le directeur de cabinet de Jean-François Copé ». Romain Gryzka acceptait qu’Arnaud Murgia intègre ainsi sa liste en tant qu’adjoint chargé aux finances, ainsi que quatre autres colistiers, « mais j’ai été face à une proposition absurde : Arnaud Murgia voulait prendre la présidence de la communauté de communes du Briançonnais, ainsi que la position de premier adjoint. Mais aussi que dix de ses colistiers fassent partie de la liste. Ce qui faisait 11 personnes au sein du Conseil Municipal, avec une éventuelle opposition à 9 personnes, je n’avais plus la majorité ».

Quant aux autres échéances électorales, Romain Gryzka ne s’interdit rien… surtout le temps d’y penser.