« Les policiers sont intervenus en nombre suffisant. Mais l’interpellation a été musclée. L’individu qui était agressif et ivre a tenté de frapper les policiers. Ce genre d’interpellation montre bien la difficulté et la dangerosité du métier », explique à la radio Alpes 1 la capitaine Martine Bertrand, chef d’Etat-Major au commissariat de Gap. L’automobiliste en question doit être jugé cet après-midi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Gap
Déjà, jeudi dernier, un policier a été blessé à la cheville alors qu’il tentait de séparer un couple ivre qui se battait devant l’entrée du commissariat de Gap. Le fonctionnaire a été hospitalisé et a subi une intervention chirurgicale. L’auteur des coups a été condamné le lendemain par le tribunal correctionnel de Gap à un an de prison ferme. L’individu était déjà connu de la justice pour des faits de violences. « Certains individus n’acceptent plus le contrôle des forces de l’ordre. Les fonctionnaires prennent des risques alors qu’ils sont là pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Il faut reconnaitre que, sur ces deux interventions, la justice a réagi rapidement », indique Jean-Marie Allemand, délégué régional Provence-Alpes-Côte-D’azur du syndicat Alliance-Police Nationale.
Enfin en septembre dernier, un autre policier de Gap a été blessé au doigt dans les mêmes circonstances, alors qu’il intervenait pour maitriser un individu en état de démence.