Alpes de Haute-Provence : les demandes d’hébergement d’urgence en hausse

Alors que la période de grand froid a commencé, la demande d’hébergements d’urgence a augmenté depuis un an de 15 à 20 %. Le public a changé : ce sont d’avantage des familles ou des femmes avec enfants

Alpes de Haute-Provence - Un constat dramatique : la demande d’hébergements d’urgence a augmenté pendant la période de grand froid depuis un an de 15 à 20 % dans les Alpes de Haute-Provence. Un département qui a une capacité d’une centaine de lits, occupée en moyenne à 85 %, et complétée par des chambres d’hôtels. Selon les températures, les mesures prises évolueront : « Il y a trois niveaux. Au niveau normal, ce sont les structures d’hébergement classique et hôtel. En période de grand froid, dès une température de moins 10° la nuit pendant plusieurs jours, on peut mettre ouvrir des places dans les hôpitaux. En période d’extrême grand froid, on saisit les communes pour ouvrir d’autres capacités qu’elles auraient à leur disposition. La température doit être inférieure pendant plusieurs jours à -18°, ça n’est pas arrivé depuis trois ans sur une période continue », explique à Alpes 1 Jean Delimard, directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations.

A noter que la période grand froid est effective jusqu’au 31 mars 2013. Si vous voyez une personne en difficulté dans la rue, composez le numéro gratuit 115. Un numéro qui a enregistre par an dans les Alpes de Haute-Provence 1 350 appels, surtout pour des personnes isolées mais de plus en plus pour des femmes avec enfants ou des familles.