Dormillouse : aucune preuve de maltraitances ou de violences

Une information judiciaire avait été ouverte pour des faits présumés de violences et de maltraitance en 2011

Hautes-Alpes - Après deux ans d’enquête et d’instruction, le parquet de Gap a estimé dans ses réquisitions qu’il n’y avait aucun élément qui permettait de mettre en examen les responsables ou les éducateurs de la Maison d’Enfants à Caractère Sanitaire (MECS) de Dormillouse à Embrun.

Selon nos informations, aucun témoignage ne vient confirmer les rumeurs de maltraitances signalées en 2010. Le juge d’instruction pourrait dans les prochaines semaines conclure dans le même sens et blanchir les professionnels de Dormillouse. Une enquête judiciaire avait été ouverte, dés juin 2010, suite à un rapport d’inspection administratif émanant de l’Agence Régionale de Santé Provence-Alpes-Côte-D’azur (ARS) et transmit au parquet de Gap.

Entendu par le juge d’instruction, le médecin inspecteur aurait reconnu « qu’en dépit de son rapport il n’y avait pas eu en réalité d’actes de violences de la part du personnel », assure à la radio Alpes 1, une source proche du dossier, ajoutant que « le médecin aurait justifié cette manipulation par la volonté de l’ARS d’utiliser le rapport pour faire fermer Domillouse ». Dans ce rapport, il avait en effet été mentionné des dysfonctionnements présumés de la structure de Dormillouse mais également des cas de violences et de maltraitances. Durant l’instruction, cinq personnes dont les responsables et les éducateurs de Dormillouse ont été entendus dans le cadre du statut de témoin assisté.