Alpes du Sud : nos départements, là où il fait bon respirer

Alpes du Sud : nos départements, là où il fait bon respirer

ENVIRONNEMENT / En 2017, pour 54 % des habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la concentration annuelle moyenne en PM10, ces fameuses particules en suspension, a dépassé la ligne directrice de l’Organisation Mondiale de la Santé. Mais très rarement dans nos départements

 

- Alpes du Sud - 

 

Il fait bon respirer dans les Alpes du Sud. L’INSEE vient de publier un rapport sur la qualité de l’air, et notamment la pollution par les particules. Conclusion : si les zones littorales sont à éviter, nos montagnes sont particulièrement recommandées pour leur bon air.

 

Les Alpes du Sud ne dépassent pas la ligne directrice de l'OMS

Première conclusion de cette enquête INSEE : en 2017, pour 54 % des habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la concentration annuelle moyenne en PM10, ces fameuses particules en suspension, a dépassé la ligne directrice de l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce sont surtout les populations qui résident sur le littoral méditerranéen et dans la Vallée du Rhône, comme à Marseille, Nice ou Toulon qui sont impactés. Car dans les Alpes du Sud, les niveaux de concentration sont les plus faibles, et la ligne directrice est très rarement dépassée. Cela concerne un millier d’habitants à Manosque et environ 4.000 à Gap. Trois secteurs sont à l’origine de la majorité des émissions régionales : le résidentiel pour 25 % des émissions, l’industrie à 24 % et les transports routiers à 23 %. Le résidentiel et principalement le chauffage est le premier émetteur dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence.

Sachez que les particules fines ont des effets sur l’environnement et la santé. Ils perturbent les écosystèmes, détériorent les bâtis et diminuent le rendement des cultures. Ils sont à l’origine de maladies chroniques et de décès prématurés.

 

C. Cava Michard