Hautes-Alpes : Pas de l'Ours, la préfecture autorise le prélèvement d'une partie des matériaux dans le Peynin

Hautes-Alpes : Pas de l'Ours, la préfecture autorise le prélèvement d'une partie des matériaux dans le Peynin

TRANSPORT / Le Département a privilégié la solution de s’approvisionner dans le torrent du Peynin plutôt que de l’acheminer depuis la Vallée de la Durance. Sauf que l’autorisation préfectorale ne sera donnée qu’au mois de septembre.

 

- Hautes-Alpes - 

 

Pas de l’Ours dans le Queyras, le Département fait le point près d’un an après le début du chantier. Pour rappel, un important glissement de terrain a nécessité la fermeture définitive de la départementale 947 l’an dernier. Depuis, des études avaient été engagées dans le Haut-Guil  pour tenir l’un des « chantiers les plus importants de ces dernières décennies », comme l’avance le Conseil Départemental. Une nouvelle route pour relier les villages d’Abriès  et Ristolas. Et premier point, l’un des derniers problèmes au niveau de l’approvisionnement des matériaux semble régler.

 

Une autorisation de prélèvement dans le Peynin... pour 2.000 m3

Afin de réaliser ce nouvel axe, il faut d’importants volumes de matériaux. Pour ce faire, le Département a privilégié la solution de s’approvisionner dans le torrent du Peynin plutôt que de l’acheminer depuis la Vallée de la Durance. Sauf que l’autorisation préfectorale ne sera donnée qu’au mois de septembre. Trop tard pour les services départementaux, pour tenir le calendrier et alors que le besoin se fait déjà sentir sur le chantier.

Finalement, la préfecture a autorisé le prélèvement de 2.000 m3 dans le Peynin, « peu au regard des 50.000 m3 nécessaires » aux travaux, « mais cela permet aux entreprises de commencer », relativise Marcel Cannat, vice-président en charge des infrastructures routières. À ceci vont s’ajouter 60 camions pour un apport de 600 m3 de matériaux, soit quatre véhicules par jour pendant trois semaines. Quotidiennement, ce sont entre 60 et 70 ouvriers qui se donnent à la tâche.

Pour le reste, la paroi clouée de 250 mètres de long pour 30 mètres de haut du côté d’Abriès, le plus grand des ouvrages de soutènement, pose actuellement quelques difficultés. Notamment à ancrer les clous dans le sol. De nouveaux sondages sont en cours. Côté Aiguilles, le projet comporte une succession de six lacets dont cinq sont terminés. Le terrassement du dernier est réalisé à 90%, cette partie de la route ne pose aucun problème particulier.

 

C. Michard