Hautes-Alpes : le site actuel de l’AFPA de Gap pourrait devenir un pôle de formation

Hautes-Alpes : le site actuel de l’AFPA de Gap pourrait devenir un pôle de formation

ÉDUCATION / L’antenne gapençaise de l’organisme de formation professionnelle est sur la sellette depuis octobre 2018 à cause de difficultés financières et d’un manque de compétitivité.

 

- Hautes-Alpes -

 

L’avenir de l’AFPA de Gap est entre les mains de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. À la suite d’une situation financière compliquée et d’une concurrence féroce, la direction nationale avait annoncé en octobre que le site de la capitale douce était sur la sellette. Le maire de la ville également vice-président de la région, Roger Didier, avait alors tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences d’une telle fermeture.

Ses inquiétudes semblent avoir été entendues du côté de la collectivité où il siège à Marseille. Yannick Chenevard, vice-président de la région délégué à la formation professionnelle, a annoncé que le site actuel de l’AFPA Gap pourrait devenir un pôle de formation, avec notamment une école de la seconde chance pour les élèves décrocheurs. En d’autres termes, le site pourrait accueillir d’autres organismes pour répondre aux besoins de formation de chacun, des jeunes apprentis comme des salariés en reconversion. Sans s’attarder sur le manque de compétitivité de l’AFPA de Gap, Yannick Chenevard insiste sur les avantages d’un tel pôle de formation :

 

« Parler de fermeture serait presque curieux, il faut parler d’une renaissance », Y. Chenevard

 

 

L’AFPA ne remplissait pas l’objectif des 80% de stagiaires en situation d’emploi à la sortie d’une formation. Ce taux était de 73%, d’où cette menace de fermeture. Mais le maire de Gap et vice-président de la Région Paca Roger Didier préfère voir le verre à moitié plein en mettant en avant la bonne performance de la Région en matière de formation professionnelle depuis les élections de 2015 :

 

 

Un projet qui doit encore être soumis au vote

Ce projet de pôle de formation doit encore être voté dans l’hémicycle marseillais. La Région comme la mairie de Gap ne disposent d’aucune information concernant l’avenir des actuels salariés de l’AFPA. La balle est dans le camp de la direction nationale de l’organisme.

 

H. Sarracanie