Revue de presse : à la "Une", ce vendredi

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L'interview de Sylvain Tesson à retrouver dans le Dauphiné

 

- Alpes du Sud -

 

 

Le Dauphiné Libéré a accordé, ce matin, une longue interview à Sylvain Tesson. Oui, à retrouver sur « la Der », la dernière page du journal. Sylvain Tesson, c’est sans doute, l’un des plus grands écrivains du XXIe siècle. Un écrivain pas comme les autres puisqu’il est aussi un grand voyageur solitaire, amoureux des grands espaces russes, des montagnes et de l’escalade. Une passion qui a d’ailleurs failli lui coûter la vie en 2014, après avoir fait une chute de 10 mètres. Une chute qui lui a laissé une paralysie faciale. Mais qui ne lui a jamais enlevé sa plume et ses idées, « réactionnaire », diraient certains. Mais on l’aime pour ça, Sylvain Tesson qui a récemment publié un livre : « un été avec Homère » dans lequel il développe une thèse : la géographie est la mère des hommes. « Je crois en l’imprégnation du sédiment sur l’être », dit-il, encore à contre-courant. Et c’est comme ça depuis des milliers d’années et c’est appelé à durer, selon Tesson. Tesson qui croit aussi en l’invariabilité de l’homme. « On croit que tout est nouveau, mais rien a changé sous le soleil, à commencer par le soleil lui-même », dit-il au journal. D’ailleurs, après son grave accident, Tesson s’est remis à l’escalade, à l’alpinisme, à Gravir le Massif des Écrins et le Mont-Blanc. « L’homme est un être grandiose et désespérant. »

 

La Provence qui revient de son côté sur un serpent de mer et qui sort souvent la tête de l’eau, surtout pendant la période estivale. Celui de l’accueil des gens du voyage. Les communes ont parfois du mal à accorder un terrain pour ça. Du coup, l’intercommunalité dignoise Provence-Alpes agglomération planche sur une idée : celle de tirer au sort les communes qui pourraient s’acquitter de cette « corvée », écrit la Provence entre-guillemet. C’est un dispositif qui n’est pas nouveau, et qui existe déjà dans la région toulousaine. En contrepartie de cette obligation, les communes pourraient demander 10 euros par semaine et par caravane. « Se caler avec eux n’est pas un probl_me. Les gens du voyage ont une association nationale qui informe les communes des passages des caravanes et demande des terrains. Ils s’installent n’importe où car il n’y a pas de réponse », tacle Gérard Esmiel, troisième adjoint au maire de Digne.