Région PACA : des assises de la culture programmées pour octobre

Région PACA : des assises de la culture programmées pour octobre

CULTURE / Ce mardi à Marseille, Renaud Muselier président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a donné une conférence de presse pour lancer la saison des festivals, annonçant au passage vouloir donner la parole « à l’ensemble des acteurs culturels régionaux » en octobre prochain.

 

- Région PACA -

 

Le président (LR) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, a donné ce mardi une conférence de presse pour lancer la saison des festivals en compagnie de Christian Estrosi, vice-président et délégué à la culture. Rappelant que depuis l’élection de la majorité, en 2015, « nous avons voulu mettre en place cette instance de dialogue entre la Région et les acteurs culturels. » Dans un budget passé de 50 à 53 millions d’euros en 2016, puis de 53 à 58 millions d’euros en 2017, la culture, dans la Région, est maillon de la vie économique avec 5 % du PIB et 50.000 emplois directs.

Des festivals tout l’Été qui « irriguent notre territoire et contribuent à l’animation et à l’attractivité de nos territoires et nous sommes fiers de cette diversité », insiste Renaud Muselier, citant notamment pour les Alpes du Sud : le Festival de Chaillol, le Gréoux Jazz Festival, le Festival de danse d’Embrun et le Festival « Forts en fête » de Briançon.

À travers les 1.579 subventions votées par la Région, Renaud Muselier a annoncé son souhait d’organiser en octobre les « grandes assises de la culture », une occasion de donner la parole à tous ses acteurs, affirme l’élu et « d’impulser notre politique culturelle pour la deuxième partie du mandat. »

 

De la culture et de la politique

Lors de cette présentation, Renaud Muselier en a aussi profité pour opposer sa politique à celle du Rassemblement National, qu’il nomme encore le FN : « il n’y a aucune compromission avec le FN. Je suis depuis toujours engagé dans un combat contre les idées du FN que je combats au quotidien avec la politique de notre majorité à la Région. Jamais il ne pourrait nous être reproché une censure ou une quelconque collusion avec l’extrême-droite. Je réaffirme aujourd’hui avec force, qu’il n’y a pas et n’y aura pas de rapprochement possible avec l’extrême-droite. » Une manière de prendre ses distances avec les critiques formulées envers le président de Les Républicains, Laurent Wauquiez, accusé de pencher trop à droite ?

 

A.Cam