Hautes-Alpes : R. Oddou et P. Vincent anxiogènes selon le maire de Tallard

Hautes-Alpes : R. Oddou et P. Vincent anxiogènes selon le maire de Tallard

ÉDUCATION / Jean-Michel Arnaud assure que le collège Marie Marvingt n'est pas en danger

 

- Hautes-Alpes - 

 

Rémy Oddou et Patricia Vincent, les conseillers départementaux de Tallard, seraient-ils anxiogènes ? C’est en tout cas l’avis du maire Jean-Michel Arnaud. Au cœur du sujet : la rentrée prochaine au sein du collège Marie Marvingt. Alors que l’académie a décidé de la suppression de neuf postes au sein des établissements de second degré dans les Hautes-Alpes, le collège serait impacté avec une dotation globale horaire revue à la baisse.

 

« Non, le collège de Tallard n’est pas en danger », J.-M. Arnaud

 

Les élus au Conseil Départemental avaient dénoncé en cœur cette annonce, refusant que « les collèges ruraux soient dépossédés au profit des collèges urbains en zone sensible ». « Non, le collège de Tallard n’est pas en danger », répond Jean-Michel Arnaud qui a rencontré la Direction Académique. Si les effectifs diminueront, selon les prévisions, de 382 à 341 élèves à la rentrée prochaine, une 15aine d’élèves complémentaires pourrait s’inscrire avant fin mai. Le maire a obtenu l’assurance de Philippe Maheu que des moyens complémentaires seraient donnés « dans cette hypothèse ». Quant au primaire, Jean-Michel Arnaud souligne des effectifs « en augmentation constante » ayant conduit à l’ouverture de quatre postes relevant de l’État : deux postes de professeurs des écoles, un enseignant RASED et un psychologue scolaire.

 

Jean-Michel Arnaud égratigne au passage le Conseil Départemental

Jean-Michel Arnaud profite également de cette prise de parole pour marquer l’absence de position des conseillers départementaux face aux « désengagements du Conseil Départemental dans sa politique en direction de la jeunesse et des familles », énumérant la suppression des bourses aux étudiants, des aides de fonctionnement aux structures de crèches halte-garderie, la suppression de la carte « Yes » « sans compter l’augmentation de la fiscalité de 25 % ».

 

C. Michard