Hautes-Alpes : la sénatrice interpelle le gouvernement sur le train Paris-Briançon

Hautes-Alpes : la sénatrice interpelle le gouvernement sur le train Paris-Briançon

POLITIQUE / Des réservations trop tardives ou pas encore ouvertes, Patricia Morhet-Richaud demande que « la destination Hautes-Alpes soit opérationnelle comme c'est le cas pour d'autres territoires de montagne. »

 

- Hautes-Alpes -

 

C’est lors de la séance de questions orales au gouvernement du mardi 16 janvier que la sénatrice (LR) des Hautes-Alpes, Patricia Morhet-Richaud a interpellé Brune Poirson, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition Écologique et Solidaire, chargée des transports. Une nouvelle fois, il s’agissait d’interpeller le gouvernement sur le sort du train de nuit Paris-Briançon et sur les difficultés de réserver des billets de trains lors de la période de Noël, avec des réservations ouvertes deux semaines avant les premiers départs.

Mais aussi sur les vacances de printemps : « à ce jour, il est impossible de réserver un billet pour les vacances de printemps, qui débuteront le 14 avril, puisque ce train n'apparaît même pas sur le site de la SNCF. Si l'on voulait dissuader les voyageurs d'utiliser le Paris-Briançon, on ne s'y prendrait pas autrement ! » a dénoncé l’élue des Hautes-Alpes.

 

« Malgré l'ouverture tardive de la vente des billets, cette offre de transport a été plébiscitée par les vacanciers, et les trains ont affiché complet pour les vacances de Noël », B.Poirson.

 

Une réponse « peu satisfaisante » et « partielle »

Dans sa réponse Brune Poirson a précisé que « la ministre chargée des transports a demandé à SNCF Réseau et SNCF Intercités de trouver des solutions permettant de garantir la circulation d'un maximum de trains durant ces périodes primordiales pour les Hautes-Alpes. Ce travail a porté ses fruits, puisque, à de très rares exceptions, tous les trains ont été ouverts jusqu'au 16 mars. »

Une ouverture pour les vacances de février, mais pas pour avril, ce qui a fait regretter à la sénatrice « que la destination Hautes-Alpes ne bénéficie pas d'une desserte ferroviaire qui, à défaut d'être performante, soit au moins opérationnelle comme c'est le cas pour d'autres territoires de montagne. »