Alpes de Haute-Provence : au cœur du PGHM de Jausiers

Alpes de Haute-Provence : au cœur du PGHM de Jausiers

SÉCURITÉ/ Le PGHM intervient pour des secours dans des endroits inaccessibles mais aussi en haute montagne

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

On fait appel à eux pour des secours dans des endroits inaccessibles ou en haute montagne. Le PGHM de Jausiers a fêté ses 45 ans cette année. Depuis le début de l’année, le PGHM a effectué plus de 280 interventions, le pic étant durant la période estivale. Il travaille en collaboration avec la section aérienne de Digne les Bains, lorsqu’un hélicoptère est nécessaire. Ces gendarmes secouristes sont formés à Chamonix. Deux d’entre eux sont également maitre-chien. 

 

"Le 112, c'est un numéro qu'il faut faire absolument si on a besoin de secours"

 

« Les alertes arrivent par le centre de traitement des appels du CODIS, donc les pompiers, par le numéro unique qui est le 112. C’est un numéro qu’il faut faire absolument si on a besoin de secours. Dès que la mission est dite montagne, l’opérateur du Codis nous appelle ici, on localise l’intervention et on décide ensuite des moyens à mettre en œuvre », explique sur Alpes 1 Rémi Dressayre, adjudant gendarme secouriste. En fonction du secours, une mission héliportée peut être décidée. Le renfort de la SAG de Digne les Bains est alors décidé. En plus de deux gendarmes secouristes du PGHM de Jausiers, un médecin peut également monter à bord de l’hélicoptère. D’autres interventions sont terrestres en fonction de la météo notamment.

 

Un département divisé en deux

« Le nord du département est assez montagneux avec des montagnes jusqu’à 3.400 mètres avec des voies d’alpinisme, du ski de randonnée l’hiver mais aussi des activités parapentes ou d’aéronefs. Le sud du département il y a plus des secours pour des accidents de VTT, de quad, de moto, mais toujours dans des endroits inaccessibles », poursuit Rémi Dressayre, adjudant gendarme secouriste

Rémi Dressayre, adjudant gendarme secouriste :