Hautes-Alpes : Les Républicains se cherchent un chef, A.Murgia invite les candidats à renouer avec la base

Hautes-Alpes : Les Républicains se cherchent un chef, A.Murgia invite les candidats à renouer avec la base

POLITIQUE / Quatre candidats se sont déjà déclarés pour une élection qui se tiendra lors d'un congrès, les 10 et 17 décembre prochain. Avant cette échéance, quatre élus des Hautes-Alpes interpellent les candidats pour une refondation du parti.

 

- Hautes-Alpes -

 

Alors que Les Républicains se cherchent un chef, des élus LR, dont le président de la fédération des Hautes-Alpes, Arnaud Murgia,  invitent les candidats à renouer avec la base.

Quatre candidats se sont déjà déclarés pour une élection qui se tiendra lors d'un congrès, les 10 et 17 décembre prochain : Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, quatre fois ministre pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. La séguiniste et soutien indéfectible à François Fillon pendant la campagne, Florence Portelli. Le vice-président du mouvement, trésorier et sarkozyste, Daniel Fasquelle, et enfin l’inconnue du grand public, Laurence Sailliet, proche de Xavier Bertrand.

Une course à la présidence du parti, qui se révèle à cette heure sans grand poids lourd face à un Laurent Wauquiez annoncé comme le ténor de cette pré-campagne. C’est dans ce contexte que dans une lettre ouverte aux candidats, le think-tank des Nouveaux Républicains réclame plus d'ouverture et de proximité au sein du parti.

 

La tribune signée par 107 élus dont quatre des Hautes-Alpes

Dans une lettre ouverte, le think-tank des Nouveaux Républicains, emmené par le député européen Philippe Juvin, Arnaud Murgia, président de la Fédération LR et Conseiller Départemental, Marine Michel, Conseillère Départementale, Benoît Gosselin, maire-adjoint de Saint-Bonnet-en-Champsaur et Maxime Berard, conseiller municipal de Guillestre et délégué de circonscription LR, réclament « plus d'ouverture et de proximité au sein du parti. »

Effectuant en préambule leur auto-critique, les élus concèdent ne pas avoir « suffisamment pesé sur les décisions de notre famille politique ni sur le parti que nous souhaitions. C’est une erreur. » Une erreur mais surtout un reniement des instances parisiennes face aux promesses faites aux militants LR. Car la base et les militants n’ont pas oublié la multiplication des promesses qui leur avaient été faites lors de la création de Les Républicains, sur le thème « demain la base et les militants seront au cœur des choix et des décisions ».

 

«Après une annus horribilis, c’est l’occasion - ou jamais - d'une profonde refondation »

« La rentrée 2017 et l'élection à la présidence des Républicains sont l'occasion - ou jamais - d'une profonde refondation. Nous ne voulons plus recommencer les mêmes erreurs du passé, sur lesquelles nous n'avons pas pu peser. Mesdames et Messieurs les candidats, les nouveaux Républicains sont déjà là : élus locaux, militants, engagés dans la vie politique comme dans la vie civile, dans celle de nos territoires comme dans celle de nos entreprises et associations, cette fois-ci, à nous la parole », écrivent-ils. Et d'exiger plus de « démocratie interne » de « proximité » et d'« ouverture » au sein du parti.