Alpes de Haute-Provence : J.Tebar n’est « pas assez importante pour faire l’objet d’une procédure d’exclusion »

Alpes de Haute-Provence : J.Tebar n’est « pas assez importante pour faire l’objet d’une procédure d’exclusion »

POLITIQUE / Moins d’un an après son élection à la tête de l’UDI, Joëlle Tebar est remerciée sans ménagement par une partie du centre dans les Alpes de Haute-Provence, après avoir rejoint Emmanuel Macron.

 

-Alpes de Haute-Provence-

 

Partie sans se retourner vers une investiture En Marche pour les législatives dans les Alpes de Haute-Provence, après l’échec de sa candidature pour le centre, l’ancienne présidente de l’UDI dans le département, Joëlle Tebar n’est pas non plus retenue par la manche par les dirigeants du Parti Radical (parti composante de l’UDI).

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« Son isolement était patent depuis plusieurs mois dans sa quête obsessionnelle d’une investiture législative, elle n’a, bien entendu, informé aucun des cadres radicaux et UDI bas alpins de sa démarche », déplore Henri Couillot, président du Parti Radical et membre du bureau de l’UDI 04.

Un départ qui entraine « de facto  la vacance de la présidence de l’UDI,  au nom de laquelle elle ne peut désormais prendre aucune position, ni action interne », précise encore l’élu.

 

Un départ sans exclusion mais avec dédain

Ainsi, le bureau du Parti Radical considère à l’unanimité que ce départ la prive de fait de toute appartenance à l’UDI et à ses composantes, tout en estimant que celle-ci  « n’est pas assez importante pour faire l’objet d’une procédure d’exclusion. »

À ce titre, après avoir saisi simultanément les présidents Laurent Henart (du Parti Radical) et Jean-Christophe Lagarde (de l’UDI),  une assemblée générale extraordinaire « se tiendra rapidement pour installer une nouvelle gouvernance ». « Nous ne pouvons demeurer sans direction départementale dans le quadrimestre électoral très délicat qui s’ouvre pour le Centre et la Droite », insiste encore Henri Couillot.