Alpes de Haute-Provence : agglomération de Digne, « on est dans le bon wagon »

Alpes de Haute-Provence : agglomération de Digne, « on est dans le bon wagon »

POLITIQUE / Patrick Martellini, maire de Château-Arnoux-Saint-Auban et président de la communauté de communes de la Moyenne Durance était l’invité d’Au Bout de l’Actu avec Alex Cam.

 

- Alpes de Haute-Provence -

Pourquoi avoir choisi d’intégrer l’agglomération de Digne ? Pour Patrick Martellini, il ne fait aucun doute que ce choix repose sur une logique d’avenir territorial, mais surtout sur une impossibilité à rester seul, dans une perspective où les compétences de demain passeront du département aux intercommunalités. « Nous allons écrire une nouvelle page (…) et nous sommes dans le bon wagon », assure l’élu. En matière de fiscalité, le maire se veut rassurant « nous n’aurons pas le choix, alors oui il y aura une augmentation, mais elle sera échelonnée et indolore. »

 

Pas d’autres mandats en vue

Le maire qui précise ne vouloir briguer aucun autre mandat que celui de la défense de son territoire, sur son territoire. « Je n’ai passé aucun accord politique avec Patricia Granet ni pour l’agglomération ni pour les législatives », assure Patrick Martellini. « Envisager les législatives aujourd’hui, reviendrai à dire que mon équipe serait constituée depuis plusieurs mois et ce n’est pas le cas (…) on ne se lance pas du jour au lendemain dans une telle échéance (…) mon seul objectif est la défense de mon territoire. »

 

Une défense qui passe encore et toujours par son opposition au projet des Parrines.

Alors que le Sydevom - à l’origine du projet des Parrines. Ndlr-, présidé par Khaled Benferhat,  a décidé de lancer un recours contre l’arrêté de prorogation décidé par le préfet des Alpes de Haute-Provence, afin d’obtenir un remboursement des sommes dépensées, soit environ 1 million d’euros, le maire de Château-Arnoux-Saint-Auban déplore cette action.  « Franchement, est-ce qu’attaquer la décision du préfet fait avancer le sujet du traitement des déchets ? » s’interroge l’élu. Ajoutant, avec un brin de déception que « Khaled Benferhat aurait pu représenter un renouveau sur ce sujet, mais je constate que ce n’est pas le cas (…) je ne cesse de tendre la main pour discuter d’un projet alternatif. » « Il veut attaquer ? Soit. Mais qu’il assume dans l’avenir ce choix. »

 

Retrouvez l'interview de Patrick Martellini ici :